TYPE BUSSIERE E VI 3 - Milieu du Ve -VIe siècle après J.-C. et au delà ? (Bussière)
 
La lampe à un corps circulaire, profond et ventru. Dans sa partie supérieure cette coupelle se resserre en une courte section tronconique, terminée par un gros bourrelet circulaire. C'est anneau, ou sorte de col de faible profondeur, enserre une cuvette percée d'un gros trou de remplissage. Sur la section tronconique, qu'on pourrait appeler le bandeau de la lampe, on voit, en opposition, un bec et une petite anse. Pour façonner le bec, le potier a percé un trou de mèche dans le col de la lampe et a modelé devant cet orifice un gros bourrelet en demi-cercle qui prend appui sur le col. Le bec ainsi formé se détache légèrement du bassin. L'anse est plate.
Il est à souligner que toutes les lampes de type III dont la provenance est connue ont été trouvées dans des basiliques chrétiennes.
Lampes africaines tardives
? - Milieu IVe - VIe siècle après J.-C.
Texte extrait de:
Lampes antiques de Méditerranée. La collection Rivel. Jean Bussière et Jean-Claude Rivel. Archeopress, Oxford - Lien
EX ORIENTE LUX - Des lampes phéniciennes aux lumières de l'Islam. Chefs-d'oeuvre de la Collection Bouvier
Les "lampes d'Usays" ou les premiers luminaires omeyyades - Milieu du VIe à second quart du VIIe s. après J.-C.
 
Une découverte récente a révélé une série de productions proches à notre exemplaire n° 20121125 048, ainsi qu'un moule servant à les produire, sur le site de Jabal Says, une agglomération byzantine tardive, puis résidence omeyyade, située à 105 km. à l'Est de Damas. Ainsi, ces luminaires ont été dénommés « Usays-Lampen »,du nom probable de l'habitat à l'époque omeyyade. Ces lampes, dont certaines portent encore une croix sur le canal du bec, seraient datées des premières années de l'époque omeyyade (vers 661-2 ap. J.-C.), une datation rendue possible par un exemplaire découvert à Hammat Gader, site de la vallée du Yarmouk, près du lac de Tibériade, dans le contexte de la reconstruction des thermes (terminée en 662). A ce titre, elles sont considérées comme un témoin-clé de la transition entre les productions byzantines tardives de la région et les premières manufactures omeyyades; leur diffusion, au-delà du plateau Syrien et de la Galilée s'étend en tout cas jusqu'à la Vallée de l'Oronte, comme le confirme la découverte de lampes identiques dans les nécropoles de Hama. (EX ORIENTE LUX)
GRECQUES (145)
PLASTIQUES (6)
PRIMITIVES (109)
A CLASSER (225)
FAUSSES (57)
MUTI BECS (27)
EN VERRE (1)
EN METAL (18)
VOTIVES (189)
BYZANTINES (46)
LEVANTINES (80)
EGYPTIENNES (63)
ISLAMIQUES (69)
CHRETIENNES (255)
TRANSITIONS (201)
ROMAINES (820)
Lampes tournées Type III - Milieu Ve - VIIe s. après J.-C.
Lampes «d' Abu Menas» ovoïdes - Ve - VIIe s. après J.-C.
TYPE BUSSIERE E VI 4 - Seconde moitié du Ve-VIe s. après J.-C.
 
La lampe de ce type tardif africain a un bassin circulaire ventru assez profond auquel le potier a ajouté une petite anse conique et un bec rond qui se détache du corps exécuté au tour. La partie supérieure, aux bords convexes, porte une cuvette légèrement concave, percée en son centre d'un grand trou de remplissage. La base plate a un diamètre de 4 cm de moyenne. Teintes d'argile dominantes : jaune pâle tirant sur le vert pâle, mais aussi beige, gris, ocre, rosé ou brun clair. Cinquante-deux spécimens du type ont été recensés en Algérie. Le nombre d'attestations tunisiennes n'est pas connu. Les exemplaires algériens ont été trouvés dans une basilique chrétienne de Numidie (Berthier et al. 1943, 333) et en plus grand nombre dans la platea nord du fort byzantin de Timgad où ils côtoyaient des lampes de type Bussière E VI 2 et E VI 3 ainsi que des lampes "chrétiennes" de type Atlante X.
 
Datation : seconde moitié du Ve-VIe s. Leur forme préfigure les lampes de la période islamique dont la
différence principale sera l'adjonction d'un bec long et pointu (Bailey 1985, Sidi Khrebish, n°1239 -1240).
b - Variante avec tenon conique
a - Variante sans tenon
Lampes circulaires de profil biconique - VIIe - VIIIe s. après J.-C.
 
La caractéristique du type est un réservoir circulaire de profil biconique percé d'un large trou de remplissage, une base annulaire et un petit bec non saillant, intégré au réservoir. Le profil biconique et la plus grande profondeur de leur réservoir les distinguent morphologiquement des lampes plates, biconvexes, des types Vessgerg 20 et Waagé 49 et les rapprochent de lampes palestiniennes contemporaines comme celles du type Bagatti 1.
LAMPES A HUILE BYZANTINES
TYPE BAGATTI 1 - VIIe-VIIIe s. après J.-C.
 
Ce type se caractérise par, un corps ovoïde ou piriforme, de profil biconique, un tenon conique vertical posé sur le bandeau, un canal à bords plus ou moins courbes, un grand trou de remplissage. Le bandeau est généralement orné d'une palme ou de stries obliques, parfois d'une inscription en grec. La base est annulaire et porte des marques diverses, dont souvent une roue à huit ou plusieurs rayons, ou une croix grecque pattée. Une croix semblable peut également figurer sur le haut du canal du bec.
 
Datation : VIIe-VIIIe s. ap. J.-C.
TYPE BUSSIERE E VI 2, Atlante XVI - 450 / 600 après J.-C.
 
La caractéristique de cette lampe tournée est sa forme inhabituelle consistant en un bol tronconique surmonté d'un dôme conique plus petit se terminant par un col évasé, de hauteur et de forme très variables, percé par un grand trou de remplissage. A la jonction de ces deux parties distinctes, court une rigole percée par le trou de mèche.
Parmi les quelques centaines d'exemplaires algériens recensés la majorité est en céramique commune. Mais plusieurs sont en sigillée africaine d'où leur présence dans Atlante (205-206).
Pendant longtemps ces lampes ont été considérées comme vandales. Les fouilles stratigraphiques internationales menées à Carthage dans les années soixante-dix ont confirmé leur production dans la seconde moitié du Ve s. jusqu'au VIe et même au-delà (Carthage I, 1976), 57, fig. 4, n°75 ; Carthage II, n°62-65, pl. 8, 235, fig. 4, n°67, 236-237, n°62-66 ; Carthage IV, 48, fig. 10, n°6, dans un niveau du VIIe s. 92, fig. 30, n°G 47, pl. 8, type similaire à celui du Dépôt XXII.6 ; Fulford et Peacock 1984, 240, n°1-3, fig. 91 ; Anselmino 1982, 162, notes 14 et 15 : 176B147 et III76A411 (dans le mobilier de la Mission italienne).
 
En Algérie où un nombre considérable de ces lampes a été trouvé, Leschi date les exemplaires de sa fouille d'une basilique chrétienne, au VIe s. et même plus tard (Leschi 1957, 95-96). La diffusion du type concerne l'Afrique essentiellement : Algérie, Tunisie et Libye. Il n'est pas exclu que le type trouve ses prototypes dans des modèles tournés largement répandus dans l'aire syropalestinienne à partir du IIIe s.
ap. J.-C. (Orssaud et Sodini 1997, 63-72). La forme africaine a-t-elle à son tour influencé certains types islamiques (Bailey 1985, n°171 et 1235, pl. 37, Sidi Khrebish) et à travers elles des séries orientales plus tardives ?
Lampes circulaires Byzantines - Ve - VIIe s. après J.-C.
 
La caractéristique du type est un réservoir biconvexe circulaire très aplati, "lampe en galet" selon l'appellation d'Oziol,
un décor de lignes pointillées ou d'arcs de cercle pointés, tant sur le dessus qu'au revers de la lampe, absence d'anse, argile beige ou rosé. Trouvé en grand nombre à Chypre où sa production est hautement probable, le type a également été produit à Antioche comme l'atteste une centaine de fragments trouvés et des moules (Bailey BM III, 282).
A Ras Ibn Hani (Syrie) le type représente 38% de la totalité des lampes (Touma 2001). Des lampes d'un type proche mais avec un petit tenon conique et des décors différents ont été trouvées en grand nombre en Grèce (Wohl article à paraître). La relation entre ces dernières lampes, les lampes de Chypre, et celles d'Antioche n'a pas encore été clairement établie.
 
Datation : Ve-VIIe s. (Oziol).
Lampes à huile en forme d'amande - IV / VIII après J.C.
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